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S’assurer les services d’un architecte pour réaliser des travaux de construction ou un simple aménagement peut être source d’économies.

Même si le recours à un architecte n’est pas obligatoire, sauf pour les constructions ou transformations importantes dont la surface de plancher est supérieure à 170 m2, dès lors que l’on envisage des travaux touchant à la structure du bâtiment (plancher, murs, ouvertures…) ou à la redistribution de l’espace, les conseils de ce professionnel revêtent grand intérêt.

Des honoraires calés sur la complexité des travaux

La rémunération d’un architecte n’étant pas réglementée, elle se négocie librement avec lui. Ses honoraires dépendent de l’étendue de ses interventions ainsi que de la complexité des travaux demandés. Le mode de rémunération le plus courant consiste en un pourcentage sur le coût global des travaux hors taxes, souvent compris entre 8 % et 15 %. D’autres modalités peuvent être prévues, comme le forfait ou, plus rarement, au temps passé.

Les premières rencontres avec un architecte ne débouchent pas forcément tout de suite sur un contrat. Ainsi, lorsqu’il visite un logement pour vérifier l’adéquation entre les caractéristiques de celui-ci et celles du projet, il facture généralement cette prestation à la vacation horaire (à partir de 75 € TTC/heure). S’il soumet une esquisse, celle-ci peut être réglée au forfait qui reste acquis à l’architecte, même si l’opération n’est finalement pas réalisée sous sa conduite. Si une mission complète lui est confiée, le contrat alors signé peut intégrer la rémunération de ces premières étapes.

Une palette de missions

La mission de l’architecte peut n’être que partielle, avec une prise en charge de la seule conception du projet, à savoir l’établissement des plans, le choix des solutions techniques et l’estimation des coûts. En plus, le suivi de la réalisation complète des travaux, c’est-à-dire la maîtrise d’œuvre peut lui être confiée : dépôt du permis de construire (ou de la déclaration de travaux), appel d’offres, étude des devis, suivi du chantier, coordination des corps de métiers et réception des travaux.

Un gain de temps et d’argent

L’architecte ne coûte pas seulement de l’argent ! Il peut aussi être source d’économies. En organisant une véritable concurrence entre les entreprises susceptibles d’intervenir sur le chantier, en vérifiant que les matériaux correspondent parfaitement à ce qui a été prévu au contrat, en utilisant des techniques permettant de réduire la consommation d’énergie et en s’assurant que le calendrier des

travaux, l’architecte – garant de la bonne exécution des travaux – devient essentiel.

Un contrat écrit

Quelle que soit la mission de l’architecte, il est indispensable qu’elle fasse l’objet d’un contrat écrit, précisant les différentes étapes de la mission et leur calendrier prévisionnel. Le mode de rémunération retenu doit aussi y être clairement indiqué. En principe, la réévaluation des honoraires de l’architecte n’est pas possible si le contrat ne comporte aucune clause précise en ce sens (clause d’indexation, transformation du projet, missions supplémentaires…).

Article réalisé par Edith Tavignot